Voilà ce que j’ai sorti, il y a quelques années, à une amie quand elle s’est arrêtée de travailler pour s’occuper de sa fille. ‘Mais tu fais quoi de tes journées? Tu t’ennuies pas? Ah non moi je pourrais pas rester qu’avec mon bébé toute la journée’. J’en étais convaincue…
Et puis quand j’ai eu mon fils dans les bras, pour moi c’était une évidence, je ne me voyais pas le laisser à quelqu’un d’autre 3 mois plus tard. A ce moment là j’ai compris que mon amie ne pouvait pas s’ennuyer, j’ai compris pourquoi elle voulait être disponible pour sa fille, j’ai compris pourquoi elle me disait qu’elle aurait tout le temps de retravailler plus tard, j’ai compris pourquoi le plus important pour elle c’était de voir grandir sa fille .
Je voulais être présente pour ses 1ers sourires, ses 1ers rires, ses 1ers progrès , ses 1ers pas. Oh non pour rien au monde je n’aurais laisser ces petits bonheurs à quelqu’un d’autre. 2 ans après ma fille naissait, j’ai pris un congé parental de 3 ans, idem je ne l’aurais pas laissée ailleurs qu’avec moi. On a qu’une vie merde et ils grandissent tellement vite…
Mon congé parental touche bientôt à sa fin j’en suis malade, mais en même temps je suis curieuse de voir si je peux gérer ma vie professionnelle et familiale . J’ai été heureuse de les avoir près de moi, de pouvoir les câliner, les embrasser, les emmener au parc…Comme je voulais. Tout ce que je n’aurais pas pu faire, ou alors différemment, si j’avais continué de travailler. Et non je ne m’ennuie pas à la maison, je n’ai personne pour me faire chier qui me dit ce que je dois faire. Si je n’ai pas envie de faire la vaisselle et bien ça attendra je préfère jouer avec mes nains dehors! Alors certes si mes enfants étaient tous les deux scolarisés j’aurais surement tendance à trouver le temps long, mais là avec Chouquette toute la journée je n’ai pas le temps de m’ennuyer.
Je considère que c’est un privilège de pouvoir rester à la maison, et je suis fière de l’avoir fait pour eux, pour nous . C’est mon choix, je respecte celui des mamans qui travaillent et qui sont épanouies alors qu’on respecte le mien.