La mort subite du nourisson

En tant que parent on a  la hantise de la mort subite du nourrisson (msn). Je me rappelle que pour mes nains j’allais les voir toutes les 5  minutes, et je mettais ma main sur leur ventre pour vérifier leur respiration! Quand ils dormaient plus que d’habitude j’étais morte de trouille…

Hier, un article est sorti, la mort subite du nourrisson serait due à une exagération du nerf vague.

La mort subite du nourrisson, à l’origine de 400 décès par an en France, serait due à l’activité exagérée du nerf vague qui ralentit la fonction cardiaque, selon une étude multidisciplinaire de la Faculté de médecine de l’Université de Strasbourg. « L’originalité et l’intérêt majeur des travaux strasbourgeois résident dans la perspective d’un diagnostic précoce des risques encourus par le nouveau-né, grâce à l’examen d’un simple échantillon sanguin et d’un traitement préventif, puisque les médicaments existent », a indiqué mercredi à l’AFP le professeur Pascal Bousquet, directeur du laboratoire de neurobiologie et pharmacologie cardiovasculaire.

Depuis une dizaine d’années, une équipe associant pédiatres, pharmacologues et biologistes moléculaires a comparé les cœurs de bébés décédés de mort subite et ceux décédés de mort traumatique, par exemple. L’examen des échantillons a permis de découvrir sur les premiers une augmentation importante des récepteurs spécifiques à l’acétylcholine, la substance produite par le nerf vague qui assure la transmission de l’influx nerveux. Le nerf vague, qui contrôle le fonctionnement du cœur, agit comme un frein cardiaque. S’il fonctionne exagérément, il peut mener à des ralentissements très importants du rythme cardiaque, voire à des arrêts cardiaques, explique le Pr Bousquet.

Troisième cause de mortalité chez les nourrissons

Ces travaux complètent ceux d’autres équipes, notamment américaines, qui ont montré des anomalies d’autres types de récepteurs, notamment dans le cerveau, « mais sans conséquences pratiques pour le diagnostic ou le traitement », selon le directeur de l’étude. De plus, cette découverte pourra enrichir les recherches sur des affections aussi courantes que les malaises vagaux, que l’on observe en particulier chez les jeunes athlètes, ou les sportifs occasionnels comme Nicolas Sarkozy.

Le syndrome de la mort subite du nourrisson, qui frappe dans la première année de la vie, est la troisième cause de mortalité infantile dans cette tranche d’âge et frappe un bébé sur 2.000 en moyenne en France. Depuis une quinzaine d’années, lorsqu’on a découvert que le risque pouvait être réduit en faisant dormir les bébés sur le dos et non plus sur le ventre, le taux de décès par mort subite a diminué de plus de 50 % mais ce syndrome n’a pas été éliminé.


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C’est moi qui l’ai fait

Faire son pain, ses yaourts…c’est très tendance depuis quelques années. J’ai une Map depuis 4 ans environ et j’adore. Quand je me suis rendue compte que le pain devenait chéro, j’ai investi. Pâte à pizza, riz au lait, brioches, pains de toutes sortes, je m’éclate. Les 1ers temps je laissais la machine tout faire, mais le pain  qui ressortait format ‘gros bloc’ c’était pas mon truc. Une fois la pâte prête, je la cuit  au four,  comme ça je lui donne la forme que je souhaite , baguettes, boules, gros pain quand je vous dis  je m’éclate.

Et je vous assure que ce pain tout droit sorti du four avec du Nutella  dessus c’est foutu pour avoir de belles fesses tout simplement une tuerie.

Passons à la yaourtière… Des yaourts maison, mais c’est géniaaaaal ! J’étais tout aussi enchantée que pour la Map ,mais l’euphorie est vite retombée. J’aurais dû me souvenir de ce que m’avait dit ma mère quelques temps avant : ‘Moi aussi quand vous étiez petits j’avais une yaourtière mais je l’ai vite rangée’. Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille! Et oui car à l’heure d’aujourd’hui ma yaourtière est lamentablement oubliée dans un placard. Pourtant il existe des tas  de recettes toutes les plus délicieuses les unes que les autres (chocolat, carambar, crème de marrons…) mais ça prend beaucoup plus de temps que de faire du pain alors je me suis vite lassée. Les laisser prendre 10h puis les remettre au frais 4h avant de les consommer c’est laborieux. Pourtant j’y croyais à donf’ j’avais même racheter des pots au cas où je me lancerais dans une quantité industrielle car 7 je me disais que ça partirait trop vite… Tu parles! Je vais la ressortir c’est sûr, mais quand… ??

Ps: Vous vous doutez bien que je n’ai pas de photo de mes yaourts !!


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Les Baby-Phones

Si il y a bien un truc que je n’ai pas acheté pour mes nains c’est un Baby-Phone!  Pourtant j’en ai acheté des trucs inutiles… Mais ça non. Nous n’habitions pas dans des châteaux, les chambres étaient à proximité de la notre donc c’est vrai qu’au moindre pleur je les entendais facilement, je n’en voyais donc pas l’utilité . Et puis j’ai souvent entendu dire qu’on pouvait capté les pleurs du mioche voisin. Alors bon si tu dois te réveiller en sursaut pour finalement te rendre compte que le bébé qui hurle ce n’est pas le tiens c’est rageant. Par contre  nous avions une caméra installée près du lit et nous pouvions les voir depuis l’ordinateur! Super pratique, j’adorais les observer au coucher, au réveil, les voir jouer….

Je viens de lire un article dans le magazine ‘Parents’, et j’ignorais que ce n’était pas très bon pour la santé des bébés tous ces Baby-Phones, système de vidéo surveillance etc.

Comme les portables ou la wi-fi, les Baby-phones émettent des ondes électromagnétiques. On ne connaît pas limpact à long terme de cette exposition, issue de multiples sources, sur le développement des enfants. On sait en revanche que leur cerveau absorbe 60% de rayons électromagnétiques de plus que celui d’un adulte. Le principe de précaution s’impose donc la prudence.

La Commission de sécurité des consommateurs conseille de ne pas utiliser les appareils qui émettent en permanence et de préférer ceux qui proposent le mode ‘déclenchement automatique à la voix’ ou ‘Vox’. Choisissez-le également en fonction de la portée dont vous avez réellement besoin dans votre logement.

Dans le doute, mieux vaut en limiter l’usage au strict nécessaire. Évitez d’avoir recours au Baby-phone lorsque vous vous tenez à proximité de l’enfant, à portée de voix. Ayez le réflexe d’éteindre le récepteur et émetteur lorsque vous ne vous en servez pas. Enfin, placez l’émetteur le plus loin possible de la tête du bébé. La plupart des modes d’emploi préconisent une distance d’un mètre. Les scientifiques préfèrent l’éloigner d’au moins trois mètres.

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[Portrait de Maman] Cécile

Aujourd’hui je vous laisse avec Cécile , 35 ans, maman de Victoire-Eléonore, 29 mois. Cécile est atteinte de Sclérose en Plaques.

Femin’elles: ‘Tu es atteinte de sclérose en plaques, quand et comment as tu découvert ta maladie?’

Cécile: ‘Oui, atteinte de SEP depuis 7 ans, après un réveil immobile un matin d’octobre 2002. En effet, à cette époque, alors que je m’octroyais une matinée de répit professionnel, j’ai entendu une sonnerie retentir dans mon appartement, c’était le téléphone. Machinalement, j’ai voulu me lever pour répondre mais mes jambes se sont dérobées. Elles ne fonctionnaient plus et étaient insensibles. J’étais paralysée.

Direction l’hôpital. Deux jours aux urgences puis direction les soins intensifs en neurologie pour 2 longues journées, après deux IRM, le diagnostic est tombé, je souffrais d’une Sclérose En Plaques, une maladie grave et dégénérative du système nerveux central. Aujourd’hui je suis Handicapée par cette pathologie.’

Femin’elles: ‘La maladie t’as changée  car tu ne voulais pas d’enfant avant…Pourquoi?’

Cécile: ‘Je ne désirais pas d’enfant car j’étais centrée sur des objectifs professionnels. Mon bonheur passait par cette réussite personnelle. Je pensais (à tort) que l’on ne pouvait pas réussir tout en gérant un enfant. Je pensais aussi qu’un enfant pouvait représenter un frein à de grandes perspectives professionnelles humaines et géographiques.

La SEP m’a changée, elle m’a fait pointer du doigt que la vie ne se réduisait pas qu’au travail et que je refoulais certains désirs par pures ambitions. La SEP a changé ma vie du tout au tout. La SEP m’a reconstruite différemment. Elle a fait changer mes projections, mon avenir et dés lors je me suis dit que je ne pouvais passer à côté du bonheur de fonder une famille. J’étais heureuse avec mon mari et je voulais créer notre noyau dur qui allait me donner les forces pour affronter mon quotidien.’

Femin’elles: ‘Une fois enceinte, comment s’est déroulée ta grossesse? des peurs, des questions, des angoisses?’

Cécile:J’étais heureuse, j’en oubliais ma SEP tant cette naissance me réjouissait. J’étais inquiète également bien sûr. Inquiète de savoir si j’allais « assurer », si j’allais être une bonne maman, comment allait évoluer ma SEP après l’accouchement, si ma fatigue allait me permettre de bien m’occuper de ma fille. Tout s’est extrêmement bien passé.

Une grossesse plus surveillée mais pas plus difficile ! Ce fut un moment magique, unique, difficilement descriptible tant les émotions sont personnelles et fortes pourtant parfois si peu perceptibles.

Les hormones de la grossesse ont un effet très positif sur la SEP. Elles « protègent » les futures mamans et boostent leur état général. En clair après le premier  trimestre « tête dans la bassine », un très grand moment !

Femin’elles: ‘Le regard des autres durant la grossesse a-t-il était pesant?’

Cécile: ‘Ah le regard des gens ! Vaste sujet que la curiosité déplacée ou le jugement hâtif. Trop de personnes se permettent trop de choses.

Aujourd’hui, certains pensent que parce qu’une femme différente, elle ne peut pas avoir d’enfant et l’élever correctement. Alors les gens regardent « de travers » celles et ceux qui ont fait le choix de la maternité puis de la parentalité malgré – avec – le handicap.

Enceinte, j’ai du justifier mon désir de donner la vie, argumenter sur mes capacités à être une future bonne maman. Car les gens jugent… trop vite. Mais je suis forte de caractère et j’ai du déjouer la médisance pour notre plus grand bonheur aujourd’hui.

Femin’elles: ‘Avez-vous fait des aménagements dans votre maison afin de te faciliter le quotidien avec ta fille?’

Cécile: ‘Pas vraiment ! Nous habitons depuis plusieurs années une maison de plain pied. La chambre de notre fille est proche de la notre. Ce qui est  fort pratique.

Pour le bain, j’ai installé une table à langer et  une baignoire, à hauteur de bras pour que lorsque je suis assise, je puisse gérer facilement. Petite, je la baladais soit dans un couffin à roulettes, soit dans son trotteur. C’est une petite fille qui a été très tôt « autonome » : marche, repas, toilette, propreté.’

Femin’elles: ‘Communiques-tu beaucoup avec ta fille sur ta maladie?’

Cécile: ‘Depuis qu’elle grandit en moi. Je ne veux pas qu’il y ait de secrets de famille ou de tabous sur ma maladie. Ma fille va grandir avec et je veux qu’elle connaissance toutes les caprices et les travers de cette « incrustée ». Je devance les questions qu’elle pourrait se poser, mais nous ne centrons pas nos vies autour de la maladie. Nous sommes différentes du fait de mon état de santé, nous le savons et nous profitons ainsi des petits bonheurs de la vie.

Ma fille sait faire la distinction entre ce que je peux faire et ce qu’il m’est impossible de réaliser physiquement. Du coup elle n’est pas frustrée et se tourne vers son papa pour tout ce qui est activités motrices intenses.’

Femin’elles: ‘Tu as écris 2 livres ( La guerre des nerfs et Qu’est ce qu’elle fait maman? tu avais besoin d’écrire depuis longtemps? Ce fût une sorte de thérapie?’

Cécile: ‘J’écris depuis toujours, mais lorsque je suis tombée malade cela a pris un nouveau sens. Effectivement l’écriture a été une thérapie. J’ai pu coucher sur le papier tout ce que je ressentais et ça m’a fait beaucoup de bien.
Ensuite je me suis inscrite dans ce statut d’auteur, c
ar j’avais eu beaucoup de retours positifs après la parution de La guerre des nerfs. Pour mon second livre, il s’agissait de pousser un coup de gueule poétique au sujet du regard porté sur les personnes différentes. Par les mots, j’essaie de mener un combat.’

Femin’elles: ‘Avec ta maladie, est-ce envisageable une seconde grossesse?’

Cécile: ‘Une nouvelle grossesse est tout à fait envisageable néanmoins je ne la désire pas. C’est un choix très personnel, qui me permet en même temps de préserver mon capital santé et de me consacrer à ma princesse.

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