Trois ans que je suis Maman solo avec une garde classique après la séparation, et en garde alternée maintenant, depuis janvier 2015. La semaine dernière j’ai reçu dans ma boite aux lettres les résultats d’une enquête menée à l’initiative de l’association Uniparent sur les familles mono-parentales. Une enquête effectuée en ligne sur un échantillon de 905 mono-parents. Voilà ce qu’il en résulte:
* Il y a une forte progression du nombre des familles mono-parentales (1.8 million en 1999 à 2.6 millions en 2012).
* 20% des enfants vivent dans une famille mono-parentale.
* 54% des familles mono-parentales ont un seul enfant et 12% comportent 3 enfants ou plus.
* 37% des familles mono-parentales vivent dans des logements HLM ce qui est généralement interprété comme un indice supplémentaire de la situation défavorise des familles mono-parentales. Pour certains cas, cela peut-être apprécié au contraire comme l’effet d’une politique d’attribution favorable aux familles mono-parentales.
En fonction du type et de l’importance des difficultés ressenties par les familles mono-parentales, on peut dégager 4 profils-types:
– En difficulté (à la fois morale et matérielle)
25.2% donnent des réponses très négatives dans l’étude, indiquant une grande souffrance à la fois sociale (isolement), morale (inquiétude, stress), affective et matérielle (fatigue et manque de temps).
– Inquiets ( difficulté morale plus que matérielle)
30.3% qui ont des conditions de vie apparemment favorables (amis, activités, peu de restriction ou de manque de temps) mais qui ne suffisent pas à apaiser leurs difficultés morales et leurs inquiétudes. Les hommes sont surreprésentés dans cette catégorie (18% VS 13%): vivraient-ils moins bien leur mono-parentalité que les femmes?
– Résistants ( difficulté matérielle mais pas morale)
26.4% « C’est dur mais elles assument« . A l’inverse de la catégorie précédente, les femmes (89% de ce type) expriment ici à la fois de grandes difficultés matérielles et la volonté de les surmonter par elles-mêmes. On les retrouve en 1ère ligne de la monoparentalité, non pas revendiquée, mais assumée comme une situation pas forcément choisie.
– Accomplis( vivant d’abord les aspects positifs de la situation)
18.1% .Ils forment une image accomplie de la mono-parentalité ‘heureuse’ avec une absence ressentie des difficultés particulières dues à leur situation. Ils s’imposent un peu moins de restrictions et sont plus actifs bien que ne disposant pas de revenus plus élevés. Mais par dessus tout ils témoignent d’une vie relationnelle plus intense. L’analyse de cette catégorie conduit aux mêmes conclusions que l’examen des parents ‘en difficulté’: c’est l’isolement, opposé à une sociabilité active , qui semble bien signer les différences d’expérience de la mono-parentalité.
Bonjour et merci beaucoup d’avoir ainsi relayé ces informations issues de cette étude menée par Uniparent. Pour info, notre plateforme communautaire est dédiée aux familles monoparentales. Rendez-vous sur Uniparent.com pour partager et échanger sur les vies de parents solos, les bons plans, les questionnements, etc.
Je vous dis donc peut-être à bientôt.
Et belle journée.
Merci pour cet article de chiffres très intéressant qui confirme bien que le plus dur pour un parent solo, c’est la solitude
Vous avez raison. C’est d’ailleurs pour rompre cette solitude qu’Uniparent est né : le réseau social des monoparents. On vous y attend !
Merci pour cet article éclairant sur les familles mono-parentales. Les chiffres révèlent une réalité préoccupante, notamment en ce qui concerne les conditions de vie et le soutien social. Il est essentiel de sensibiliser davantage sur les défis auxquels ces familles font face et de trouver des solutions pour les soutenir.